Modèle protocole de désaccord nao

Les anomalies dans le NBP sont reliées à deux flux largement compensés, la photosynthèse et la respiration, qui réagissent différemment au climat anomalies12. Il est intéressant de comparer la réponse du NBP continental aux phases NAO – EA avec des observations d`anomalies de la végétation, évaluées par des champs NDVI intégrés annuellement (Fig. 5A) des études mondiales de modélisation et de cartographie des stocks (GIMMS) 35, ainsi que les l`évolution saisonnière correspondante (Fig. 5b, lignes noires). Étant donné que les DGVM permettent de diviser les anomalies du NBP en GPP et en réponses respiratoires, la dynamique saisonnière de ces deux composantes du NBP est également évaluée (Fig. 5b, lignées colorées). Il convient de noter que puisque les anomalies climatiques sont spatialement hétérogènes et que l`Europe est composée de biomes divers, ces réponses doivent également être évaluées à l`échelle régionale (Fig. 6 et 7 supplémentaires, tableau supplémentaire 4). Les anomalies régionales du NBP des inversions et des DGVM sont comparées, bien que les inversions présentent une incertitude plus élevée pour les régions plus petites et, dans la plupart des cas, ne présentent pas de résultats significatifs. À l`échelle régionale, les DGVM devraient mieux capturer les schémas de variabilité écologique en réponse aux anomalies climatiques (voir Méthodes). Cette étude montre que la relation non stationnaire entre les téléconnexions peut fortement affecter les relations trouvées entre le climat et l`activité de l`écosystème. Cela souligne l`importance de reproduire correctement les schémas de circulation atmosphérique de latitude moyenne dans les modèles de système terrestre pour tenir compte de la variabilité inter-annuelle et décennale dans le puits de carbone terrestre. Des ensembles de données à long terme de haute qualité axés sur l`observation sont nécessaires pour améliorer encore notre compréhension de la variabilité pluriannuelle de l`évier terrestre et de sa relation avec la variabilité du climat.

Nous utilisons des flux de CO2 mensuels de deux versions de l`inversion atmosphérique du MACCII à partir de la LSCE29. La version 11,2 couvre la période allant de 1979 à 2011 et est utilisée ici à partir de janvier 1982. Il a une résolution spatiale de 2,5 × 3,75 (Latitude, longitude). La version 13,1 a une résolution latitudinal légèrement plus élevée (1,9) et couvre l`année 2012 également (tableau 1 supplémentaire). En dehors de la longueur des archives, la principale différence entre v 11.2 et v 13.1 est le nombre de couches verticales dans le modèle de transport atmosphérique sous-jacent, le modèle de circulation générale LMD (LMDZ) 29, qui a été doublé dans ce dernier (39 contre 19), permettant ainsi une meilleure représentation de la variabilité du CO2 dans la couche limite planétaire, où se trouvent les mesures assimilées. Nous analysons ici l`impact combiné du NAO et de l`EA sur le NBP sur l`espace européen qui s`étend jusqu`aux montagnes de l`Oural (Fig. 1 supplémentaire), en utilisant trois inversions atmosphériques à la pointe du CO2: deux versions de la composition atmosphérique de surveillance et du climat — Mise en œuvre intérimaire (MACCII) inversion29 et le Jena S81 v 3.6 inversion31 (tableau supplémentaire 1). On sait que les inversions atmosphériques fournissent des estimations cohérentes de la variabilité inter-annuelle de l`évier terrestre sur de grandes regions19 agrégées. L`incertitude des anomalies annuelles devrait être inférieure à celle de la moyenne à long terme, puisque ces erreurs sur les flux annuels sont positivement corrélées d`une année à l`autre, et l`Europe est l`une des régions où la variabilité interannuelle est la plus forte estimates32.